Parure géorgienne en acier découpé avec diadème dans sa boîte d'origine, 1830.
Taxes incluses.
Une splendide parure en acier taillé comprenant un collier feston à motif floral, une paire de boucles d'oreilles jour et nuit et un diadème. Dans sa boîte d'origine. Provenant d'une collection française, probablement réalisée à Paris, 1820 ca
Splendida Parure en acier coupé (acciaio sfaccettato) composée d'une collerette à festoni, d'un paio di orecchini et d'un diadème. En scatola originale. Da unea collezione francese, probablement eseguita a Paris intorno al 1820 ca In scatola originale
À partir de 1720 environ, l’acier coupé était fabriqué à Woodstock, près d’Oxford en Angleterre. Plus tard, Birmingham et Salisbury ont également commencé une production. La France constituait un marché d'exportation majeur, mais celui-ci fut interrompu lorsque la guerre éclata en 1793. La popularité de l'acier taillé en France pourrait être due en partie aux lois somptuaires qui limitaient le droit de porter des métaux précieux et des diamants. La fabrication d'acier coupé en France est attestée dès 1780 et au début des années 1820. Au début du XIXe siècle, on en produisait également en Italie, en Espagne, en Russie et en Prusse. Avec la fin des guerres napoléoniennes, les Britanniques recommencent à produire et à exporter vers la France et l'Italie. Son usage n'était pas réservé à ceux qui n'avaient pas les moyens de se procurer des matériaux plus précieux : dans l'inventaire des bijoux de l'impératrice Joséphine réalisé après sa mort, on comptait deux suites de bijoux en acier taillé. La mode des bijoux en acier taillé en France a probablement connu un essor lorsque Napoléon a épousé sa seconde épouse Marie Louise de Habsbourg et lui a offert une parure composée de bijoux en acier taillé. La qualité et l'utilisation des bijoux en acier taillé ont décliné tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, des bandes estampées remplaçant les rivets individuels et les pièces devenant de plus en plus fragiles, la production finale se terminant dans les années 1930. Un diadème en acier coupé fait aujourd'hui partie de la collection de la famille royale suédoise.